(CAVAVIN Cave à vin Caviste à Niort)
Le pinot noir est le grand cépage rouge de Bourgogne. Ce cépage délicat, capricieux, exigeant est difficile à cultiver et vinifier. Il ne supporte pas les sur-extractions, liées aux remontages et aux pigeages brutaux.  Il est  planté sur des sols riches en argile de couleur brune.  Tous les grands rouges de Bourgogne sont issus du Pinot noir. Sa peau est peu épaisse, ce qui le rend très susceptible aux aléas climatiques dont la région a le secret. De plus,  il est très sensible aux excès de rendement. C'est un cépage qui exige non seulement une viticulture très attentive mais également une vinification adaptée.
Par comparaison le cépage blanc chardonnay se plaît dans les sols à forte densité de calcaire. Il est plus facile à cultiver que le pinot noir. La Bourgogne compte davantage de grands millésimes en blancs qu'en rouges.
Les autres cépages
Le gamay rouge est très secondaire. Il est l’unique cépage du Beaujolais. On le retrouve aussi dans Mâconnais, ainsi que quelques parcelles de la Côte chalonnaise ou de la Côte d'Or. Dans ces deux régions, il peut constituer jusqu'au tiers de l'assemblage des bourgogne passetoutgrain.
Le cépage rouge césar est parfois associé au pinot noir dans les vins rouges d'Irancy, dans l'Auxerrois.
L'aligoté est le deuxième cépage blanc de la Bourgogne : appellation bourgogne-aligoté ou bouzeron.
Le sauvignon blanc est présent dans le vignoble de Saint-Bris situé dans l'Auxerrois.

(CAVAVIN Cave à vin Caviste à Niort)

Les plus grands noms de la Bourgogne sont surtout situés en Côte d'Or.

Le Bourgogne est le vin  qui suscite les controverses les plus passionnées. Longtemps, les œnophiles français se sont répartis en deux catégories, les amateurs de bordeaux et les amateurs de bourgogne (vin sensuel). Si le bordeaux a su maintenir sa réputation, le bourgogne est plus discuté.

La production des grands bourgognes est faible par rapport à celle des grands bordeaux. Ils viennent presque tous de l'étroite chaîne de collines qui forme la Côte d'Or, dont la longueur n'atteint pas 48 km et la largeur varie entre de 1 à  8 km (l'endroit le plus large). Beaucoup de vins sont  difficiles à trouver, car presque toute leur production est achetée d'avance par une clientèle privée fidèle, les grands restaurants et les grands hôtels.

Le vignoble bourguignon a été si morcelé au fil du temps qu'il n'est pas rare aujourd'hui qu'un vigneron ne possède pas plus de quelques rangs de vigne. Ainsi le commerce des vins est dominé par les négociants qui jouent un rôle très important.

Quatre types de vins
La Bourgogne produit 4 grands types de vins : les rouges, les  blancs secs, les  effervescents (blancs et rosés) et les rosés secs (assez rares). Leur style dépend du cépage, de l'influence plus ou moins importante du terroir et des choix faits par le vigneron qui peut produire des vins aux caractères différents.
Le pinot noir permet autant de subtiles variations que le chardonnay, mais il est plus difficile. Les meilleurs vins sont issus de rendements faibles, souvent en dessous des maxima autorisés. Une couleur très dense est assez rare dans un bourgogne rouge. Les tanins n'y sont pas toujours sévères mais peuvent être bien présents dans des vins jeunes du niveau supérieur (premiers et grands crus). Un fruité superbe et généreux et une texture d'un velouté incroyable font partie des joies d'un bourgogne rouge réussi.
Les vins blancs issus du chardonnay varient en style entre le vif et presque minéral chablis, fortement influencé par la fraîcheur de son climat, au bien plus riche et gras meursault ou pouilly-fuissé. Les meilleurs blancs sont capables d'une garde longue, de 10 à 20 ans. L'aligoté produit des vins plus tranchants et moins complexes.

L'autre cépage que l'on rencontre  dans le maconnais est le gamay rouge.

>> Les Grands Crus de Bourgogne

>> Les Cépages de Bourgogne

Cavavin Niort (Cave à vin Caviste à Niort)

"Dans les restaurants, les régions les plus représentées sur les cartes des vins sont dans l'ordre la Bourgogne, Bordeaux, la Loire et la Vallée du Rhône, pour les vins bio le classement est assez différent : Vallée du Rhône, suivie de la Loire, puis du Languedoc-Roussillon, qui fait donc son entrée dans le monde des amateurs de grands vins en particulier grâce à sa forte orientation bio. L'origine Bordeaux n'est que 8ème, la Champagne 9ème, la Loire, la Provence, l'Alsace et le Sud-Ouest les devançant également.
On note aussi que, parmi les établissements proposant des vins bio, seuls 32% proposent de l'alimentation bio ; le vin semble donc être un bon ambassadeur des produits bio au sens général dans la restauration gastronomique. "
source : http://www.vitisphere.com

Le soufre (ou sulfites) dans le Vin ne date pas d'hier.

Au Moyen Age, les vins se transformaient en vinaigre dès le printemps suivant la vendange. C'est des pays du nord de l'Europe que vient la révolution du soufre. Cet élément chimique a pour vertu de tuer les micro-organismes et d'éviter l'oxydation. Un édit du Saint Empire datant de 1487 autorise à jeter 16 grammes de soufre pour 860 litres de vin, On plonge des copeaux de bois dans un mélange de soufre pulvérisé, d'herbes aromatiques et d'encens
puis on les brûle dans le fût vide avant de le remplir. Le méchage à l'«allumette hollandaise» se généralise en France à partir du XVIIe siècle. Combiné aux sucres et aux levures, le SO2 ajouté en excès influe sur les arômes et les saveurs. Les partisans des vins naturels plaident aujourd'hui pour des vins pas ou peu sulfités.
source Le point Histoire sept. 2012

Lien avec article sur les sulfites

(le terme SO2 fait référence aux sulfites et aux substances assimilées)

(Cave à vin, whisky, Rhum, champagne Caviste à Niort)

Parce que la traction animale fait moins de dégâts que les tracteurs sur l’environnement en général et sur le sol en particulier (pas de tassement ni de vibrations), on a vu revenir les chevaux dans les vignes. Aujourd’hui, au Château Pape Clément, à Pessac Léognan, on pousse un pas plus loin ce retour aux bonnes vieilles méthodes d’autrefois. Deux bœufs de race gasconne (400 kg), participent désormais aux labours. Ce n’est pas pour le folklore que Bernard Magrez a décidé d’avoir recours à eux, en plus des chevaux. Parce qu’ils travaillent plus lentement et avec plus de puissance – et aussi parce qu’ils s’arrêtent lorsque la charrue rencontre un obstacle du genre pied de vigne, ce qui n’est pas le cas des chevaux – les bœufs permettent un labour plus précis et plus performant.

source bettane & desseauve