750 grammes
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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 08:00

Languedoc verre-de-vin 1Dégustation du vin
D’un point de vue strictement chimique, les principaux composés du vin sont l’eau, les acides, les sucres et le gaz carbonique.Cependant, ce sont les substances aromatiques qui constituent la richesse et la complexité du vin. Elles apportent une variété infinie de nuances subtiles qui stimulent le plaisir des sens.

Les conditions de la dégustation
La forme des verres à vin est essentielle. Le verre à pied est obligatoire (l’idéal est le verre type INAO). Il est tenu par son socle car la main ne doit pas réchauffer le vin. Il sera fin et transparent  pour apprécier les nuances de couleur. Il sera en forme de tulipe ou ovoïde pour mieux retenir les aromes. Pour le champagne le principe est identique en utilisant une flûte à champagne, la coupe à champagne n’étant pas recommandée du fait qu’elle ne concentre pas les aromes.

La pièce doit être claire, si possible ouverte à la lumière naturelle.

La température idéale de la pièce est celle des pièces du siècle dernier qui indiquait 18 à 20 °C (d’où le terme vin  chambré qui signifiait « mettre à la température de la pièce)

Une belle nappe blanche met en lumière la couleur du vin et ses reflets.

Les meilleurs moments pour la dégustation sont les périodes où les papilles sont en alerte ou l'appétit commence à s'ouvrir cad la fin matinée ou la fin de d'après midi.

La dégustation repose sur trois sens, la vue (l’œil), l’odorat (le nez), le goût (le palais).
La vue est le premier contact avec le vin. Son age, sa concentration, sa finesse ou son état de conservation transparaissent au premier coup d’œil. Se dégagent les éléments dits de robe que sont la limpidité, la brillance et bien entendu la couleur du vin et ses nuances.
Pour les blancs, les couleurs vont du jaune presque incolore à l’ambré, pour les rosés, du blanc taché aux reflets rosés au rose saumon et pour les rouges, du violacé au rouge brun.Verres Rosé 11

Pour l'odorat, il convient de respecter trois étapes, humer le vin qui vient d’être versé dans le verre (rempli au tiers), ensuite faire tournoyer le verre pour libérer autant de molécules que possible et respirer à nouveau, puis agiter le verre en cassant la surface du vin, ce qui permettra de découvrir les aromes les moins volatils.

La dégustation en bouche permet de percevoir la structure, de distinguer l’attaque, le milieu de bouche et la finale, de sentir les tannins ou la chaleur alcoolique et finalement de distinguer le cépage. Les différentes zones sensorielles de la langue captent des informations spécifiques comme la douceur qui indique la quantité de sucre d’un vin, l’acidité qui fait saliver et rend les notamment les vins blancs vibrants et rafraîchissants, les tannins enfin responsables du goût amer et astringent qui se trouvent à l’origine dans la pellicule des raisins

L’ensemble de ces sensations permet de dégager des impressions générales telles que l’équilibre et la complexité du vin, l’expression et l’intensité, la longueur en bouche.

Un vocabulaire extrêmement riche permet de décrire toutes les sensations particulières éprouvées lors d’une dégustation (boisé, fruits rouges, agrumes, tannique, etc..) mais l’important est d’apprécier et de le dire avec ses mots.


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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 18:30

Verre authentis expert1La vocation d’un verre à dégustation est de révéler toutes les qualités d’un vin.

Un verre à dégustation doit être incolore pour ne pas dénaturer la robe du vin et permettre d’observer limpidité, brillance, nuances de teintes et dégradés de couleurs.
    
Des formes amples et refermées sur la partie supérieure, permettent la concentration des aromes. Il révèle ainsi la richesse, la complexité et la subtilité aromatiques du vin dégusté.
    
Le corps du verre (appelé aussi calice) doit réserver un volume d’air suffisant pour que le vin puisse s'aérer et les aromes se libérer.

 

Le buvant, partie en contact avec la bouche, doit être fin pour se faire oublier au contact des lèvres. Ainsi le vin sollicitera directement les zones gustatives de la langue, procurant le maximum d’intensité dans la perception des saveurs.

Le verre ne se remplit qu’au tiers de sa capacité, réservant une place importante au déploiement du bouquet. L’évaporation concentrera en phase gazeuse dans cet espace, une multitude d’éléments aromatiques qui se dissocieront au fil de la dégustation, permettant à l’amateur averti de projeter l’évolution du vin dans le temps. L’analyse de l’évolution du nez du vin au fil des minutes révèlera en accéléré le devenir du vin dans la bouteille au fil des ans.

 

La gamme Spiegelau est bien représentée dans la gamme des verres que nous vous suggérons.

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 15:25

Les systèmes à vide d'air :

Facile à mettre en œuvre la Pompe à vide d'air, avec son bouchon spécial,  est munie d’une valve qui permet de faire le vide d’air dans la bouteille. Vous pouvez ainsi garder votre bouteille entamée quelques jours. C'est sûr, efficace, très abordable et l'altération du vin est très faible. A utiliser sans modération : système très efficace.

 

 L'astuce du caviste : humidifiez le bouchon avant chaque usage pour une meilleure étanchéité et sa durée de vie en sera plus longue.

 

Le vin travaille toujours beaucoup plus à température élevée. A l'inverse plus le vin est entreposé dans un environnement frais plus longue sera sa conservation. Ainsi mettre une bouteille ouverte au réfrigérateur permet de ralentir l’oxygénation/oxydation du vin. Il suffira de le remettre à température pour sa dégustation.

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 14:50

Idées cadeaux Vin Niort Magasin Cavavin Offre Noel Coffret cadeau

 

Un choix incomparable dans votre centre ville à Niort !

Nous sommes heureux de vous conseiller …

parmi 700 vins, Champagnes,  fontaines à vin, …

soigneusement choisis pour accorder vos plats.

L’idée Cadeau Vin 

N'hésitez pas à pousser la porte vous serez les bienvenus.

 

Cathy et Hubert JUVIN

 

9 rue Brisson – 79000 Niort

Face Les Halles – Parking Moulin du Milieu

Tél : 05 49 77 56 23

Ouvert du Mardi auDimanche Matin

De 9h00 à 12h45 et de 15h00 à 19h30

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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 21:44

Petit Vocabulaire du Vin

1° Termes en rapport avec l'alcool
Léger : vin peu alcoolisé.
Corsé : vin riche en alcool et en extrait sec (c'est le contraire d'un vin léger).
Généreux : riche en alcool, qui procure un sentiment de bien-être, sans pour autant monter à la tête.
Capiteux : riche en alcool et qui monte à la tête.

2° Termes en rapport avec l'acidité
Mou : vin qui manque d'acidité, plat, sans relief.
Frais : peu alcoolisé, bien pourvu en acidité.
Nerveux : vin ayant du caractère, domine l'acidité
Vert : acidité très marquée, voire excessive. Le vin est parfois herbacé.
Lorsque l'on présente un vin , il est préférable de parler de fraîcheur, plutôt que d'acidité.

3° Termes en rapport avec la sensation sucrée
Sec : pas de perception sucrée à la dégustation.
Moelleux : utilisé pour les vins blancs, désigne une certaine richesse en sucre.
Ce mot est également utilisé pour les vins rouges présentant du gras et une certaine onctuosité :
(dans ce cas, il ne faut pas dire que le vin est moelleux, mais qu'il a du moelleux).
Liquoreux : doux, légèrement sirupeux, souvent capiteux.

4° Termes En rapport avec le tanin
Souple : vin peu tannique, agréable à boire.
Ferme : vin où dominent légèrement l'astringence et l'acidité.
Dur : mêmes caractères que le précédent, mais plus prononcés.
Astringent : vin ayant un excès de tanin. Il donne en bouche une impression de sécheresse. Cette astringence s'atténue au cours du vieillissement.

Appréciations globales
Un vin rond est un vin souple, bien constitué, légèrement velouté : tanin et acidité sont bien confondus.
Un vin équilibré est un vin complet, c'est souvent l'apanage des grands vins.

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 16:54

  Tous les chemins mènent à CAVAVIN !
        Novice ? Ici, vous trouverez ce que vous voulez déguster ou offrir ! Le choix est abondant, mais pas de risque que la tête vous tourne : à l’écoute de vos envies et de votre budget Thierry vous fait voyager dans nos régions parmi les 700 vins de propriétés sélectionnés.


        Amateur ? Vous apprécierez… de faire de belles découvertes, les vins coups de cœur, les valeurs sures…De rêver devant plus de 120 whiskies différents (Ecosse, Irlande, Kentucky, Japon, …) …De discuter des meilleurs accords mets-vins et d’être si bien inspiré…

       Les Champagnes sont à l’honneur, plus de 30 références,  ainsi que les rosés cet été : provence, tavel, languedoc, ... Les Bib ou fontaines à vin sont aussi à votre disposition dans les 3 couleurs (rouge, rosé, blanc) .

        A noter sur votre parcours cadeaux : des coffrets sélection de bières régionales, des présentations originales, caisse bois, paniers, corbeilles, des carafes ouvragées et les accessoires indispensables !
        De ce cadre chaleureux et accueillant, parions que vous repartirez ravis et comblés. Heureusement, le parking ‘Moulin du Milieu’ est tout proche !

       Connaisseurs : n'hésitez pas à recommander la Cavavin Niort.

       Pas encore connaisseurs : n'hésitez pas à pousser la porte ... l'univers du vin s'offre alors à vous.

 

  Thierry - caviste

 

CAVAVIN

9 rue Brisson – 79000 Niort (Face les Halles)

Tél. 05 49 77 56 23 – Fax 05 49 77 56 45 

Ouvert du mardi au dimanche midi 9h-12h45 et 15h-19h30 

  >>  Accès rue Brisson : autorisation  <<  doc à imprimer  (jpeg)

 

Site : http://cavaniort.com

Mél  : cavaniort@orange.fr

Facebook :  www.facebook.com/cavaniort 

GPS : N 46° 19.571'       W 0° 27.877'

Parking Moulin du Milieu : accès par le Quai Préfecture ou le Quai Cronstadt

 

* L'abus d'alcool est dangereux. Savouvez avec modération

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 15:31

Sols des vignobles du monde

Le sol, c’est le terroir, et c’est lui qui va faire la différence entre un grand vin et un bon vin.

Pour mieux comprendre l’influence du sol, il faut réaliser que la force de la vigne, son originalité (sans équivalence à ce point), est en fait de se développer en sous-sol, pour chercher sa nourriture. A cinq, dix ou quinze mètres, ses ramifications vont puiser dans les roches les minéraux et autres aliments essentiels (fer, magnésium, calcium, azote…) nécessaires à sa croissance.

En réalité, le sol que l’on voit quand on se promène dans un vignoble n’a, lui, que peu d’importance, même si certains producteurs se font un malin plaisir de rajouter des cailloux de graves pour “faire mieux”. Ce qui compte, c’est le sous-sol, et rien d’autre.

La règle de base est extrêmement simple : les meilleures vignes poussent dans des sous-sols pauvres, bien drainés naturellement, auxquels les différentes couches apportées par les cycles tertiaire et quaternaire apportent une touche fondamentale où complexité et homogénéité s’assemblent.

Aux côtés de ceux qui sont confrontés à leurs ressources naturelles, certains vignobles sont conduits comme des champs de maïs, avec drainage et tutti quanti. Si la vigne pousse partout, si les raisins rouges sont rouges dans n’importe quel pays, il faut encore savoir faire la différence entre la typicité et l’uniformité. De lui-même, le sol fait donc la différence.

Alluviaux (dépôts) : déposés par un torrent, composés pour la plupart de limon, de sable et de graviers, très fertiles. Pour référence, la fameuse plaine alluviale de la vallée du Pô, en Italie. Se rencontrent également en Hongrie,  au Liban, en Savoie, en Bulgarie, en Afrique du Nord, en Californie, et dans La Rioja.

Ardoise : roche dure, qui provient de la compression d’argile, de limon et de sable, qui retient bien la chaleur. On peut la trouver dans la région de l’Ahr, en Allemagne, où elle s’allie à des terres volcaniques.

Argile : une roche à grain fin, qui retient facilement l’eau (Grande-Bretagne, Jura…). Mélangé au calcaire, c’est le sol classique du Penedes et, dans une moindre mesure du Xérès, en Espagne.

Argileux (sols) : sols sédimentaires comprenant principalement les argiles, les glaises, les marnes et les limons (Moselle).

Basalte : roche volcanique, riche en calcaire et en soude (Sicile).

Calcaire : roche sédimentaire alcaline, qui favorise la production de raisin au taux d’acidité relativement élevé, comme dans la Loire (Pouilly-Fumé…). On en trouve également au Chili et en Afrique du Nord.

Calcaire (sol) : sol de carbonates de calcium et de magnésium, qui permet aux racines de pénétrer la terre et leur assure un excellent drainage. Le meilleur exemple en est le territoire des grands crus de Saint-Émilion (et d’Alsace). Se trouve aussi bien présent en Roumanie, au Chili, en Afrique du Sud, et en Grèce.

Carboné (sol) : sol qui provient d’une végétation décomposée dans des conditions anaérobiques. Les sols carbonés les plus courants sont la tourbe, la lignite, le charbon et l’anthracite.Bas du formulaire

Craie : roche alcaline poreuse qui favorise la production de raisin au taux d’acidité particulièrement élevé, et convient donc tout naturellement pour les cépages blancs. On en trouve en France, bien sûr, mais aussi au sud de l’Espagne (Moscatel).

Crasse de fer : couche riche en fer que l’on trouve dans le Libournais, principalement à Pomerol, et aussi à Saint-Julien.

Éolien : sol riche en sédiments déposés par les vents.

Ferrugineuse (argile) : argile relativement riche en fer.

Galets : c’est à Châteauneuf-du-Pape que l’on rencontre cette “mer” de gros cailloux roulés, en forme de galets, qui possèdent les qualités idéales d’attirer la réverbération du soleil et de conserver la chaleur du jour durant la nuit.

Granite : roche dure, riche en minéraux, qui se réchauffe rapidement et qui retient la chaleur. On en trouve dans le  nord-ouest de l’Italie, et au Portugal, pour la production du Vinho verde.

Graves : cailloux siliceux, qui assurent un excellent drainage et conviennent parfaitement à la vigne, lui imposant de chercher sa propre nourriture. Ces sols s’adaptent parfaitement aux cépages Cabernets, et font des merveilles dans l’appellation Margaux (et dans les Graves). On retrouve également des sols de graves sablonneuses dans le Libournais, et des marnes graveleuses dans le Jura. Idem en Afrique du Sud.

Grès : roche sédimentaire composée de particules. Souvent alliée au calcaire comme dans le Palatinat ou en Franconie, en Allemagne.

Humus : matière organique contenant des bactéries et des micro-organismes. Alimente les plantes.

Kimmerdgiens (sols) : sols de marne calcaire, que l’on trouve en Allemagne, et également à Chablis ou à Sancerre.

Lignite : matière carbonée, chaude, très fertile; on la trouve surtout en Champagne et en Allemagne.

Limon : sol tendre et friable, composé d’argile, de sable et de vase. Trop fertile. Très présent au Canada, en Californie, notamment dans la Napa Valley et la Vallée Centrale, et en Australie (Nouvelles-Galles du Sud).

Lœss : dépôt accumulé par le vent, fait essentiellement de limons, qui se réchauffe rapidement en retenant l’eau, comme il le prouve en Allemagne, en Rhénanie par exemple. Egalement en Roumanie.

Marne : argile calcaire qui retarde la maturation du raisin et en augmente l’acidité (Bourgogne, Piémont, Hesse-Rhénanie, Alsace…). Egalement en Afrique du Nord.

Mica : sol assez maigre, à base de poudre de granit, idéal pour la vigne, que l’on trouve surtout dans les grands crus de la vallée du Rhône (Condrieu…).

Molasse : grès tendre et friable, souvent calcaire, que l’on trouve dans certaines régions du Bordelais.

Moraine glaciaire : sol rocheux déposé, comme son nom l’indique, par un glacier, et formé principalement d’ardoise, de schiste et de calcaire. Classique des vignobles de montagne comme ceux de Suisse et du nord-est de l’Italie.

Palus : sol fertile d’origine alluviale récente, souvent planté inopportunément, peu propice réellement à la vigne de qualité. On en trouve dans la région bordelaise, notamment dans celle du Médoc.

Porphyre : roche colorée au ph élevé, que l’on trouve souvent dans la région de Nahe, en Allemagne.

Quartz : minéral le plus commun et le plus abondant, présent dans de nombreux sols, qui réduit l’acidité du vin.

Sable : sol chaud et aéré, qui assure un bon drainage. Ne fait pourtant pas  assez souffrir la vigne. On en trouve partout, en France, en Argentine, en Californie, en Australie comme au Liban.

Schiste : roche cristalline riche en potassium et en magnésium, qui retient bien l’eau, et convient tout à fait à la vigne. Assez dures à cultiver, on trouve souvent ces terres schisteuses dans les pays du sud de l’Europe, au Portugal et en Italie, notamment en Toscane. Certains secteurs de l’Afrique du Sud en sont pourvus.

Silex : roche qui emmagasine la chaleur, comme les galets de Châteauneuf-du-Pape, et donne des vins très typés, au fameux goût de “pierre à fusil” (Loire…).

Silice : sol assez acide de nature cristalline, dont l’archétype se trouve en Bourgogne, allié à de l’argile et du calcaire.

Terra Rossa : argileux et rouge, sédimentaire.

Tuffeau : roche volcanique, calcaire, que l’on retrouve en Touraine (Chinon, Bourgueil…), voire en Allemagne, en plus petite proportion dans la région de l’Ahr.

Volcaniques (sols) : sols principalement formés de lave et de basalte (îles grecques, Chypre, Allemagne, Sonoma Valley, Autriche…).

 

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 08:22

Un vin se regarde

Prenons d'abord plaisir à admirer le vin dans son verre; notons l'éclat des couleurs, ses réactions à la lumière. Les passionnés ont l'habitude de juger la couleur du vin en se plaçant devant un fond blanc. On remarque ainsi si la robe du vin est sombre ou pâle.

Un vin se hume

N'hésitons pas à plonger généreusement le nez dans un verre de vin. En développant son odorat, on devient capable d'associer des arômes à la senteur du vin. Bien sûr il ne sert à rien d'essayer si votre voisin fume une cigarette, si votre voisine porte un parfum exagéré ou si le plat dans votre assiette dégage de puissants arômes. Humer le vin, c'est se préparer à le bien déguster.

Un vin se goûte

Toujours à petites gorgées attentives. Chacune révèle, aux réactions de la langue, du palais, de la gorge, une nouvelle finesse, une nouvelle force, une nouvelle nuance de bouquet. Prenons en bouche une petite gorgée de vin, pinçons la lèvre, aspirons un peu d'air à l'aide de la langue et transportons le vin dans les différentes parties de la bouche. En effet, différents territoires de la langue sont spécialisés pour reconnaître certaines sensations: le côté sucré est reconnu par la pointe de la langue, l'acidité par les bords latéraux, l'amertume par l'arrière de la langue. En faisant circuler le vin pendant quelques secondes, vous laissez à votre cerveaux le temps d'analyser les différentes sensations reçues. La première sensation est le goût sucré, la seconde l'acidité et enfin la troisième est l'amertume.

Un vin se discute

Quand le verre a quitté vos lèvres, mais que l'âme du vin continue à glisser en vous. On doit rendre grâce au magicien qui l'a fait, à la terre qui l'a porté. Car on aime à parler de choses émouvantes, on aime à s'exalter. Quoi de meilleur que de sentir son enthousiasme partagé, quoi de plus passionnant que de confronter les jugements.

 Mais on oublie jamais que :
 "Ceux qui s'enivrent ne savent ni boire ni manger"

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 15:22

Le traitement des vignes à la «bouillie bordelaise» occasionne le passage répété du tracteur dans les rangs lors des attaques de mildiou en saison humide et chaude. Année après année cela fait monter le taux de cuivre dans les sols, et augmenter la consommation de diesel ainsi que le tassement des sols.
Il semblerait que certains vignobles en «bio» aient, moins de vie dans leurs sols que des vignobles en agriculture dite raisonnée.
La protection de la vigne du mildiou entrainant une utilisation plus importante du tracteur dans les vignobles, on se pose la question du véritable bilan carbone du bio ?

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 12:40

Le mildiou attaque la vigne mais aussi des plantes comme la tomate ou la pomme de terre. Il se manifeste par des taches brunes sur les feuilles, ou bien par des sortes de moissisures blanches et duveteuses, et parfois par les deux. Ce stade est suivi par un flétrissement de la feuille. Le raisin est ensuite affecté. Ces diverses formes de mildiou sont causées par des parasites microscopiques faisant partie des Oomycètes. On entend parfois qu’il s’agit de Fungi, mais cela n’est pas exact, même s’ils en partagent certaines caractéristiques. Ils sont en réalité apparentés aux Chromista, et sont donc sensibles au cuivre.

Le Plasmopara viticola,  (ou bien Phylloxera vastatrix) est originaire d'Amérique. Il s'agit de la forme qui attaque la vigne. Sa première apparition connue en France date de 1878. Le cuivre, associé à de la chaux éteinte dans la célèbre «bouillie bordelaise», est le seul produit autorisé pour traiter contre le mildiou dans l’agriculture dite biologique.

Mais le cuivre n’est pas une matière organique et biodégradable! Il s’agit d’un métal lourd qui reste longtemps dans le sol, où il n’a pas des effets très bénéfiques sur la vie de ce sol. Certes, les apports à chaque hectare en cuivre sont théoriquement limités dans l’agriculture biologique, mais, sachant que le cuivre à aussi l’inconvénient de ruisseler de la plante dès qu’il pleut, il faut nécessairement recommencer le traitement après chaque averse. Et, dans les années où les averses sont fréquentes… Cela fait monter fatalement le taux de cuivre dans les sols, et augmenter le nombre de passages des engins à moteur avec leur consommation de diesel et le tassement des sols qui en découle.

 

Source : http://www.les5duvin.com/article-et-si-le-bio-polluait-plus-107653441-comments.html#comment103186787

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